Dystrophie Musculaire (MD ou GRMD)

Qu’est ce que la dystrophie musculaire chez le chien ?

La dystrophie musculaire du chien présente chez le Golden Retriever (GRMD ou MD) est une maladie musculaire dégénérative. Elle est causée par un déficit en dystrophine. La dystrophine est une protéine présente sous la membrane cellulaire dans la fibre musculaire. Son équivalent chez l’homme est la myopathie de Duchenne.

C’est une grave maladie évolutive qui entraîne une faiblesse musculaire, finissant souvent par la mort. La transmission est récessive liée à l’X (chromosome sexuel).

En fonction de la présence de la mutation DMD, on distingue les chiens en trois groupes :

  • les chiens atteints : ce groupe comprend tous mâles avec la mutation et les femelles avec la mutation sur les deux allèles (extrêmement rare)
  • les porteuses : ce groupe ne comprend que les femelles – l’un des allèles porte la mutation.  Asymptomatique en général.
  • les chiens sains : ils n’ont pas de mutation, et donc ne peuvent pas la transmettre.

Quelles sont les symptômes de la dystrophie musculaire ?

Les signes cliniques typiques de la maladie : faiblesse musculaire, difficultés à marcher, difficultés à avaler, salivation excessive, difficultés à respirer et intolérance à l’exercice physique. Les muscles striés squelettiques se rétractent. Les animaux atteints décèdent en général à l’âge de 2-3 ans maximum du fait des complications digestives, ainsi que cardiaques et/ou respiratoires.  La maladie se manifeste dès l’âge de six/huit semaines pour les atteintes les plus sévères. Le plus souvent les premiers symptômes apparaissent vers 2/3 mois. La mortalité néonatale est fréquente pour les chiots atteints.

Aucun traitement ne peut soigner cette pathologie. Cependant, une amélioration possible des signes cliniques est possible par une corticothérapie. Des thérapies géniques et cellulaires sont à l’étude chez l’homme.

Depuis 2012, la mutation liée à la dystrophie musculaire chez le Golden Retriever est connue, et identifiable par une analyse Adn. Afin d’exclure les sujets porteurs et mutés, un dépistage des reproductrices est disponible (test adn).